Le tour de la Gaspésie se poursuit, et touche à sa fin. Il y a tellement de choses à faire, le temps passe trop vite.
Nous avons finalement réussi à visiter la parc du Forillon, en 2 fois : les activités intérieures le dimanche après-midi, et les activités extérieures le lundi matin. On a quand même réussi à en profiter.
En effet, le dimanche matin, après une grasse matinée bien méritée, on a vu le ciel couvert mais pas pluvieux. Evidemment, le temps de démarrer, il s’est mis à pleuvoir, par averses. Mais nous étions d’humeur courageuse. Une fois payée l’entrée du parc (12$ pour le group, c’est-à-dire pour nous trois), il y a pas mal de choses à visiter. Dans le secteur sud, il y a le magasin Hyman, magasin général qui faisait le négoce de la morue, reconstitué avec ses stocks. Il y a également la maison Blanchette, celle qu’on voit sur toutes les cartes postales du Forillon. C’est une ancienne maison d’une famille de pêcheurs de morue, bien conservée comme à l’époque. Alors nous aussi on s’est mis à chanter les chansons à répondre au milieu du salon…chaleureux, cet accueil !
Dans le secteur nord, on peut visiter le centre d’interprétation du parc, qui décrit les paysages et leur formation. On a également profité d’une accalmie pour aller se balader un peu plus loin sur la route du secteur nord, même tout au bout de cette route, à Cap-Bon-Ami. C’est une avancée au dessus de la mer qui offre des vues assez époustouflantes, et une belle plage de galet setrouve en contrebas.
Et après un dîner un peu improvisé, on a passé notre deuxième nuit sous un vrai toit.
Le lendemain, on a essayé de se lever tôt. Mais, bien sûr, le réveil n’a pas sonné. On s’est donc levé trois quarts d’heureplus tard que prévu. Et le temps de faire sécher les tentes, sous le grand soleil réapparu, de déjeuner, de tout paqueter…on est arrivé au Forillon à 11h.
Objectif : marcher jusqu’au Cap Gaspé, pour aller vraiment tout au bout de la Gaspésie. C’est 3,8 km (aller) de terrain assez plat, ce qui m’a permis de tenir une assez bonne moyenne. On a pu pique-niquer sur le cap ! C’est très beau mais malheureusement un peu trop touristique, on entend beaucoup l’accent français.
Pour le reste de l’après-midi, il restait pas mal de route à faire, soit tout le long de la baie des chaleurs, jusqu’à Carleton. Le paysage est, comme on s’y attendait, différent de la côte Nord. C’est plus doux, moins abrupte, la roche n’est pas noire mais plutôt claire ou rouge, et surtout c’est beaucoup plus habité. Cela fait tout de même de belles anses, d’où on voit assez clairement le Nouveau Brunswick.
Notre camping est plutôt sympa, désert et calme. On vérifie encore une fois que le feu éloigne les animaux, dont les moustiques.
Ce matin le réveil fut plus réussi, et, avec à peine 30 min de retard sur notre programme, on se rend au Parc de Miguasha. C’est un site archéologique où furent retrouvés des fossiles du Dévonien (370 millions d’années) expliquant le passage des vertébrés de la mer à la terre. La visite est particulièrement intéressante et instructive.
Puis, après un très rapide rangement des tentes (étonnant !), on essaie d’avoir le temps de profiter de la plage. On le prend. On essaie également de vérifier le bien-fondé de l’appellation Baie des Chaleurs. On prend un bain. Conclusion : c’est froid ! On réussit quand même à profiter du soleil en pique-niquant, puis on repart. Direction : Amqui.
On remonte toute la vallée de la Matapédia, jusqu’au lac du même nom, sur les bords duquel nous allons camper. Un petit détour, tout au sud de la vallée, nous permet de découvrir une vue superbe sur les méandres de la rivière Ristigouche, ainsi que la conduite extrême pour Maud. Ensuite le paysage change assez radicalement. Tout le long de la vallée s’étalent des champs entourés de forêt. C’est moins dépaysant pour nous, habitués de la campagne française.
Voilà finalement une soirée près du feu qui s’achève : il s’éteint.
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