Le camping c’est génial…quand il fait beau. Ce qui, contrairement à ce qu’on pourrait croire, n’est pas toujours le cas en Gaspésie.
Ca a commencé hier matin. Heureusement, il n’a pas plu pendant la nuit, et le matin tout était sec. On a quand même rangé nos affaires dans les tentes, le plus possible à l’abri de l’humidité. La pluie s’est mise à tomber alors que nous prenions le petit déjeuner avec les parents de Fred, qui partaient de Percé juste après. Après un coup d’œil aux tentes pour vérifier que tout allait bien, nous sommes partis pour Gaspé, à une heure de route. Evidemment, la vue le long de cette route était beaucoup moins belle que la première fois, car complètement bouchée.
A Gaspé, il n’y a malheureusement pas beaucoup d’activités d’intérieur. On a commencé par les courses, détail bassement matériel, puis on a visité le musée de la Gaspésie, sympathique mais très petit.
Nous avons alors remarqué que le temps était propice à l’écriture de cares postales, et après une recherche finalement fructueuse de cartes, nous nous sommes réfugiés à une adresse indiquée aussi bien par le Routard que par le Lonely Planet, la Brûlerie du Café des Artistes. Leurs chocolats et gâteau fromage / chocolat sont très bons, leurs cafés aussi apparemment, l’ambiance super chaleureuse, et il y a même un libre accès à internet.
Au bout de quelques heures au chaud nous nous sommes résolus à retourner à Gaspé constater les dégâts. Les tentes étaient pliées pas le vent, mais finalement pas complètement inondées. C’était juste très humide à l’intérieur. Il fallait déménager. Pénible. On a tout mis en catastrophe dans le coffre, démonté les tentes en vitesse à l’abri précaire d’une bâche difficilement tenue par deux d’entre nous.
C’est décidé, on allait dormir au sec. Heureusement, j’avais vu sur la route un magasin d’agates, où nous nous étions arrêtés. Ce sont de belles pierres trouvées sur la plage, puis polies. Ayant raconté nos malheurs à la lapidaire, elle nous avait dit que sa voisine faisait gîte non officiel. Nous étions donc sauvés, et au sec.
Et aujourd’hui, vu le ciel gris, on se demande quoi faire. On met les tentes à sécher, et on tente le parc du Forillon.
Commentaires :
Lien croisé